





























La Russie m’a saisi pour la première fois durant les jours enivrants de la Pérestroïka lorsque j’étais un étudiant en échange de 14 ans. Durant ma vie d’adulte, lors de mes allers-retour entre la Chine et l’Europe, le regard constamment tourné vers le hublot de l’avion rêvant d’explorer ce vaste territoire de neige, forêts et vodka.
A mon premier emménagement à Moscou, en 2006, la ville était aussi froide et inflexible qu’un mur de pierre.
Mais à l’intérieur vivent des personnes réfléchies et chaleureuses, prêtes à partager une bouteille et à devenir votre ami, pour la nuit ou pour la vie.
Hypnotisé par l’incroyable lumière et la l’obscurité médiévale qui entoure la russie et ses citoyens, je suis resté jusqu’en 2011 photographiant tout le monde, du président et milliardaires aux criminels et les laissés pour compte.